LE KARITAKY
Connut
comme la musique traditionnelle Bara est inspiré du mouvement des zébus. Lors
de toutes cérémonies Bara, le karitaky est toujours présent. C’est un rythme
dansant composé et joué par des musiciens grâce à des instruments comme les
tambours, la flûte et le sifflet…
Cette
musique est également accompagnée d’un chant appelé « antsa », chanté
par une ou plusieurs personnes du groupe. Le « antsa » renferme une
histoire, un conseil…
Il
faut également préciser que la troupe peut être mixte autrement dit composée
d’hommes ainsi que de femmes.
Les
femmes sont en général des danseuses et chanteuses « mpiantsa ».
Les
hommes jouent les instruments tout en dansant et chantant.
Lors
d’une célébration, les organisateurs engagent des musiciens qu’on appelle
« sery » et ils pratiquent le karitaky.
Le
karitaky peut être dansé de diverses manières, que ce soit pour les femmes ou
pour les hommes néanmoins la danse la plus célèbre est le «lalibanda». Le
karitaky est une danse dynamique qui jadis sert à remercier les éleveurs de
Zébus avec un déhanchement prononcé des hanches ainsi que des bras, tout en
martelant le sol.
Les vêtements pour le karitaky sont communément semblables aux accoutrements de tout le jour à part les rubans multicolores dont ils se vêtissent autour de leur taille.
Et
promouvoir cette musique et la culture de l’ethnie BARA, le festival Karitaky
est organisé à Ranohira dans la région Ihorombe, sa 9ème édition a
eu lieu le 5-9 septembre 2017. Un festival qui attire beaucoup de personne fascinée par la culture Bara.
Bref,
l’existence et la pratique d’une telle danse traditionnelle servent à mettre en
valeur la culture malgache.
Une performance du Karitaky par "Kay Keny"
https://youtu.be/ZI-PIiXJlPY
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