Dans le Sud de Madagascar

Ce 28 et 29 septembre, un famadihana s’est déroulé dans la commune d’Ambohimiadana, district d’Andramasina, région Analamanga.   Le 28, c’est le jour où les invités   notamment les voisinages, les connaissances et les collègues sont arrivés dans le village.                                         De ce fait, les organisateurs préparent les nécessités pour l’événement autrement dit l’immolation du bœuf, l’accueil des invités voire le bal. Et pour le 29, il y avait tous les cérémonies pour entamer cet événement c’est-à-dire l’inauguration du tombeau qui accueillera les ossatures des ancêtres. Il existait environ 11 ossements. Mais avant de les déplacer, ils ont été posés sur une carpette (tsihy) afin de les couvrir par d’étoffes en soie achetés par tous les descendants. L’une des traditions qui m’a stupéfié est l’empressement des descendants pour s’emparer même un bout de cette carpette car elle porte soi-disant de la chance et de la réu

Cet après-midi, une conférence- débat organisée par des professeurs, des doyens et des chefs d’entreprises a eu lien à l’amphi 10 de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines à 14h. Le but de cette discussion   est de   trouver un consensus pour un partenariat entre l’université    et les entreprises. Ces professeurs constatent que les résultats de recherche notamment des étudiants ne sont pas valorisés à Madagascar. Ils ajoutent également qu’il est difficile pour les étudiants d’intégrer une entreprise, d’où le manque de collaboration entre les deux domaines. Toutefois, ces chefs d’entreprises rétorquent que l’université néglige la pratique concernant le travail mais elle se focalise sur les théories. Cependant, il est difficile pour une entreprise d’accueillir des étudiants ce stade. Bref, ce sujet a toujours été la cause d’un débat. Serait- il possible qu’un jour une collaboration parfaite règnera sur ces deux secteurs ?

En l’honneur de cet artiste-peintre malgache, ADMC-CRAAM a organisé un focus qui s’est tenu ce 24 octobre ainsi que le 25 et le 26. Pour le premier jour, les œuvres de ce grand homme ont été exposés, et un reportage qui retrace son parcours a été également projeté.                              Selon le reportage, Roland RAPARIVO est né le 22 février 1934, il avait 80 ans   en 2014. Son père est RAPARIVO Gaston, ils ont vécu à Moramanga. L’une des périodes marquante dans sa vie est leur fuite en 29 mars 1947 qu’il a même peint. Ce tableau s’intitule « Fandosirana 29 Marsa 1947 : fandosirana milahatra aloha sy aorina anaty rano ».    A souligner également que ce grand artiste détient une technique spéciale afin de réaliser ses tableaux, alors que les autres peintres utilisent des pinceaux, Roland RAPARIVO utilise un couteau de peinture. A travers ses œuvres, RAPARIVO   décrit son enfance dans la forêt,   la notoriété de Madagascar. Tel est le cas des tableaux avec une « ca

Le Salon de l’étudiant de l’université d’Antananarivo Edition 2018 a   lieu ce mercredi 24 octobre jusqu’au vendredi 26 octobre 2018. Un rendez-vous annuel qui réunit certains bacheliers   et les étudiants universitaires.   Ce salon facilite les choix des étudiants pour leur avenir grâce aux stands dressés par les membres des   filières existantes à Ankatso. Le premier jour, il y avait un discours d’ouverture, et des animations culturelles. Concernant les animations culturelles, des danses ont été pratiqué par les étudiants du Confucius, des études russes, et également du théâtre par les disciples de l’étude hispanique. Le service culturel a également participé à cette activité. Des membres de ce service ont performé des danses traditionnelles, de salon, urbain,… à savoir que tous les étudiants de l’université peuvent y accéder. Bref, cette exposition continuera pour ces deux prochains jours, donc j’incite tous les bacheliers à assister à ce salon a

Qu’est-ce que la démocratie sociale ? Une conférence-débat concernant ce thème a eu lieu dans l’Amphi DEGS ce mercredi 10 octobre jusqu’au vendredi 12 octobre. Cet événement a été organisé par le FES (FRIEDRICH EBERT STIFTUNG), une fondation politique allemande qui travaille également avec une vingtaine de pays africains notamment Madagascar. Pour le premier jour, le président représentant de la FES, Marcus SCHNEIDER a prononcé un discours d’ouverture. Il a aussi précisé que l’université est un lieu de conception d’idées nouvelles. La définition exacte de l’université ! Ensuite, vient le débat concernant les «pratiques politiques à Madagascar » animé par le professeur Juvence RAMASY, et la journaliste Lova Rabary-RAKOTONDRAVONY et modéré par l’avocate Olivia RAJERISON. Pour le professeur Juvence R, la démocratie c’est tout d’abord la liberté et ensuite l’égalité entre les classes sociales. Et pour la journaliste Lova RR, elle constate que Madagascar vit dans une fausse dé

Une belle journée dédiée à la cuisine malgache lors de « salon de la gastronomie à l’Alliance Française d’ Antananarivo »   à Andavamanba depuis hier le 28 septembre 2018 et qui continuera pour ces deux jours le 29 et 30. A cette occasion, plusieurs stands ont exposé leurs plats, leurs desserts, leurs pâtisseries, des jus, de la glace typiquement malgache. A cela s’ajoute, des stands pour les ustensiles de cuisine, voire un atelier culinaire donné par des chefs. Une stand m’a beaucoup attiré car tous les produits nécessaires dans la cuisine notamment l’huile de Baobab, le sira tany (sel),…viennent de Tuléar, une province dans le Sud de Madagascar. Si vous êtes passionnés ou non par la cuisine, je vous invite de visiter le salon des plats et des ateliers formidables vous attendent!!

Vous vous êtes sûrement demandés, qui est le fondateur du fameux "KAY KENY? Et comment lui et sa marque sont arrivés à ce stade? Cet article va répondre à vos questions car j'ai eu l'occasion d'interviewer Valisoa Elisador , un étudiant et jeune entrepreneur de 21 ans, un désigner, et créateur de la marque "Kay Keny". Valisoa Elisador DIARINIAINA Emma Touzetta: Qu’est-ce qui vous a poussé à créer cette marque? Comment avez-vous eu l’idée d’une telle création? VALISOA ELISADOR:  « Au début, je partageais   les cultures de l’ethnie Bara grâce à des pages et des comptes sur Facebook pendant des années sans recevoir un centime, mais en classe de terminale,j’ai décidé de partager cette culture tout en faisant profit, de ce fait, j’ai créé une marque de vêtements qui est le « Kay Keny ».   Une marque qui expose le « South of Madagascar» ou le «Sud de Madagascar » ». DET : Que signifie « Kay keny » ? Et Pourquoi avez-vous choisi le terme « Kay keny